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Minggu, 09 Februari 2020

Lettre à mon fils sur l'amour des livres

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Category: Livres,Romans et littérature,Littérature italienne

Lettre à mon fils sur l'amour des livres Details

Un père et son petit garçon. Le père est un critique littéraire. Le petit garçon s'appelle Francesco, il a deux ans et demi. Un matin d'été, le père décide de lui écrire une lettre pour lui raconter une histoire, celle des livres qu'il a le plus aimés dans son adolescence. Il le fait sur un mode enjoué, sans pour autant renoncer à aborder des thèmes profonds, tels l'inquiétude, la tendresse, la passion, le talent. Chaque thème est illustré par un livre, et chaque livre raconté dans un style presque romanesque. Le résultat est surprenant. En évoquant L'Ile au trésor de Stevenson, L'Attrape-coeur de Salinger, deux fascinants poèmes de T. S. Eliot et Le Naufragé de Thomas Bernhard, l'auteur, comme par enchantement, fait dialoguer les livres entre eux. Et leurs personnages se poursuivent pour se retrouver au fil des pages Roberto Cotroneo est né en 1961 à Alessandria, dans le Piémont. Il est marié et père de deux garçons. De 1985 à 1994, il a été l'un des principaux critiques littéraires de L'Espresso, le grand hebdomadaire italien dont il dirige aujourd'hui les pages culturelles. Son premier roman, Presto con fuoco, qui a connu un grand succès en Italie, est publié parallèlement aux éditions Calmann-Lévy." Peut-on parler de romans à un jeune enfant ?C'est une entreprise difficile, qui peut aisément tomber dans la métalittérature. A moins que l'écrivain ne soit un authentique conteur, un de ces diseurs de fables qui existaient jadis et qui distrayaient leurs auditoires le soir au coin du feu, parce qu'ils possédaient la faculté de savoir raconter. "Antonio Tabucchi

Reviews

Voici, écrit sur un ton de tendre confidence entre un père et son fils, un ouvrage particulièrement original et attachant : une leçon d'apprentissage de la lecture de romans ou de poésies à travers des oeuvres de genres divers. Heureuse occasion, même pour un lecteur averti, de se remémorer quelque ouvrage célèbre que jeune il a découvert avec passion, comme L'île au trésor de Stevenson, et d'en apprécier la relecture instructive par un autre écrivain, ou aussi de découvrir des auteurs ou des ouvrages que l'on ne connaît pas et avec lesquels, vous prenant par la main, il donne envie d'aller plus avant, ainsi pour moi d'Eliot, Salinger... L'auteur, en véritable conteur, sait donner à partager sa passion.La seule réserve pour mon goût porte - à travers ce qu'il en décrit - sur le roman "Le naufragé" de Thomas Bernhardt. Pourquoi en effet, juste après sa mort, "romancer" la vie du célèbre pianiste Glenn Gould - sauf à chercher une publicité indue ? Pourquoi imaginer, de façon parfaitement fictive, "le grand Horowitz" (p 133) donner des cours à Gould à Salzbourg ? Pourquoi avoir choisi le nom d'Horowitz si ce n'est pour faire accroire qu'il s'agit du plus célèbre alors des pianistes vivants, sans l'hésitation que semble marquer quelque peu Cotroneo (p 145) ? Car entre eux aucune comparaison n'a de sens : Gould ne fut jamais un virtuose - selon l'entendement courant - comme Horowitz. Les discographies comparées parlent d'elles-mêmes : pour Gould, qui n'était pas poète, seul comptait contrepoint et polyphonie. Aussi toute comparaison est vaine et ceci vaut tout autant vis-à-vis d'Artur Rubinstein (cf p 140). En outre Bernhardt non seulement met Gould en scène, mais le travestit : voyez le choix des pianos (p 145)...Je ne partage pas l'avis de Cotroneo (pp 148-149) selon lequel le roman avait "besoin du vrai" Gould pour faire "comprendre la folie de Wertheimer" (le héros principal, imaginaire lui). Cotroneo lui-même n'a-t-il pas montré, avec son magnifique roman "Presto con fuoco", qu'il suffit de s'inspirer d'un modèle réel (en l'occurrence Arturo Benedetti-Michelangeli) sans avoir jamais besoin de le nommer et sans que cet anonymat affadisse en rien son intrigue ?Il est clair cependant que mon appréciation divergente quant à un roman qu'il analyse longuement ne diminue en rien la qualité générale de cette belle "Lettre" qu'adresse à son fils Roberto Cotroneo.

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